Il y a des jours comme hier où tout semble vouloir te tester. Tester ta patience, ta débrouillardise et tes émotions. Et bien hier, oui je l'avoue, j'ai dû tirer intensément sur la laisse de mes pensées pour les empêcher de courir vers le pessimisme. Un des remède à ce genre de soirée : se vider la tête par l'écriture.
Il ne restait que 20 min avant l'heure de départ pour le travail au moment où je me hissais dans la douche. Alors que j'ouvrais les robinets, un déferlement d'eau glacé s'abatit sur mes cheveux qui se devaient de rester sec vu la circonstance. Le petit piton n'avait pas été descendu! Pas le temps de les faire sécher, je passai donc à l'étape suivante : les vêtements. Mes vêtements avaient passé près de 2h dans la sécheuse lorsque je me présentai devant cette dernière. Surprise, elle avait peut-être décidé de rendre l'âme en cette journée et mes vêtements en témoignaient!! Crotte de crotte.C'était la panique générale. Le travail me restreint au noir ou au blanc et la sécheuse gardait en son ventre les pièces de vêtement de ces couleurs, que faire. Bon pas le choix, il ne me restait qu'une robe chic à mettre dans le noir et dans le sec. Il fallait s'en contenter. Je finis par me rendre au travail. La gérante fut bête avec moi et me laissa un pourboire absolument misérable. Si vous saviez tout les surnoms dénigrant qui me sont passé par la tête! À minuit, je quittai enfin ce lieu. Rendu à l'appartement, j'y ai retrouvé une porte verrouillée. Mes 4 autres colocataires n'y était pas (fait extrêmement rare). Comme j'étais très chanceuse cette soirée-là, j'avais oublié mes clefs à l'intérieur!!!! Il ne restait qu'une alternative: attendre. J'ai dormis devant la porte une heure et demi de temps avant que quelqu'un arrive, puis je m'endormis dans mon lit.......pour 30 min...et oui 30 min. Ma coloc est arrivée (pensant surement être seule) et a allumé la lumière de sa chambre, seulement séparée de la mienne par une porte française vitrée et givrée. Finalement pour clôturer cette soirée, elle a ouvert ma porte de chambre et réalisai que j'y étais.